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Pédagogie et accompagnement

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Question

L’accompagnement est une notion périphérique en pédagogie.

Réponse

Bonne réponse

L’accompagnement est une notion centrale en pédagogie: le pédagogue a une fonction d’accompagnement vis-à-vis de l’apprenant. C’est notamment le cas des tuteurs en formation par apprentissage.

Réponse

Mauvaise réponse

L’accompagnement est une notion centrale en pédagogie: le pédagogue a une fonction d’accompagnement vis-à-vis de l’apprenant. C’est notamment le cas des tuteurs en formation par apprentissage.

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Question

Notre époque post-moderne, grâce aux progrès technologiques et sociaux, offre aux humains un monde stable et sans souci.

Réponse

Bonne réponse

Notre époque, la Post-modernité correspond à un monde instable, peu prévisible qui rend périlleuses les périodes de transition, faute de repères solides. C’est ce que pallie l’accompagnement que le pédagogue apporte à l'apprenant.

Réponse

Mauvaise réponse

Notre époque, la Post-modernité correspond à un monde instable, peu prévisible qui rend périlleuses les périodes de transition, faute de repères solides. C’est ce que pallie l’accompagnement que le pédagogue apporte à l'apprenant.

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Question

L’accompagnement combine deux logiques hétérogènes et complémentaires: une logique relationnelle qui soutient et sécurise ainsi qu'une logique pragmatique centrée la performance à réaliser et les apprentissages dont celle-ci témoigne.

Réponse

Bonne réponse

Ensemble, la logique relationnelle et la logique pragmatique permettent à l'accompagné de devenir plus autonome.

Réponse

Mauvaise réponse

Ensemble, la logique relationnelle et la logique pragmatique permettent à l'accompagné de devenir plus autonome.

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Question

Les points de repères stratégiques pour un accompagnement réussi sont des principes éthiques humanistes, un cadre clair pour chacun, des espaces d’échange et de dialogue francs et réguliers et une prise de risque progressive et sécurisée vers l’autonomie de la personne accompagnée.

Réponse

Bonne réponse

Ces quatre points de repères constituent une sorte de boussole pour conduire l'accompagnement.

Réponse

Mauvaise réponse

Ces quatre points de repères constituent une sorte de boussole pour conduire l'accompagnement.

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Pédagogie et autorité

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Module thématique

Pédagogie et accompagnement

Diapo 2

Résumé et plan

1.     Résumé

Le terme d’accompagnement est devenu très ordinaire. Parce que notre époque connaît des changements fréquents…. Lesquels imposent à chacun des transitions auxquelles il faut s’adapter, parfois en étant accompagné. Des principes éthiques, un cadre clair, des espaces d’échange et une progression sécurisée sont 4 points de repères de tout accompagnement. Pédagogie et accompagnement entretiennent des liens étroits mais ces deux notions ne se confondent pas.

2.     Le plan, détaillé sur la diapositive, se déroule de la diapo 3 jusqu’à la diapo 10. Les numéros entre parenthèses correspondent aux numéros des diapositives.

3.    Conseil

Pour profiter au mieux du module, vous pouvez regarder la diapositive, écouter le commentaire audio et lire le commentaire écrit. Pour lire le commentaire associé à la diapositive, cliquer sur l’icône comme indiqué, dans la partie « texte », à droite de la diapositive.

Diapo 3

Introduction (1/2). Un usage intensif de la notion d’accompagnement

1.     Le terme d’accompagnement est devenu, depuis les années 2000, d’un emploi pléthorique, dans de nombreux secteurs d’activité et de nombreuses politiques publiques qui visent à accompagner les usagers dans un parcours en les responsabilisant.

2.     Accompagnement à la parentalité (Caisses d’allocations familiales), accompagnement à la scolarité pour les élèves en difficultés dans les établissements scolaires, accompagnement des chômeurs vers la recherche d’un emploi, accompagnement pour pallier une dépendance due au handicap ou au grand âge, avec notamment le rôle des aidants familiaux…).  Professionnels ou bénévoles dans de nombreux secteurs, accompagnent des publics fragilisés ou en transition.

3.     En pédagogie la notion d’accompagnement est aussi très présente. À l’école, au travers de nombreux dispositifs comme la prévention du décrochage scolaire; en formation par alternance, avec le tutorat; en formation des adultes, avec des parcours adaptés; dans les situations informelles : tous ces dispositifs ont en commun de proposer une relation de proximité entre pédagogue et apprenant.

La notion d’accompagnement est de plus en plus utilisée, mais parfois sans qu’on sache exactement ce qu’elle recouvre, tant son usage est repandu.

Diapo 4

Introduction (2/2). Un usage intensif de la notion d’accompagnement

1.   Sans compter toutes les émissions de téléréalité qui veulent nous accompagner, nous coacher pour s’habiller, faire du sport, se loger, faire à manger, éduquer les enfants, …voire trouver l’âme sœur.

2.     La notion d’accompagnement serait-elle un marqueur de notre époque ?

Diapo 5

L’accompagnement émerge avec l’adaptation aux changements

1.     Prenons quelques points de repères historiques de le monde occidental, en divisant, pour simplifier, le passé en trois périodes.

Pour commencer, la période de la Tradition, de l’Antiquité à la fin du Moyen-Âge, qui concerne un monde stable où le sacré tient une place centrale.

Puis vient la Modernité, de la découverte des Amériques par Christophe Colomb aux années 1960 : cette période est marquée plusieurs changements, importants mais vécus sur un rythme mesuré : la rationalité instrumentale s’impose avec les sciences et les techniques qui progressent ;  la laïcité émerge.

Enfin, la Post-modernité caractérise un monde qui se transforme très vite, un monde plus incertain, plus difficile à suivre et où le mot d’ordre est «s’adapter », marqué par des crises récurrentes : crises économique, sociale, écologique, sanitaire.

2.     L’accompagnement est une forme de réponse pour s’adapter et vivre ces transformations. Celles-ci concernent notre environnement social, technologique, professionnel, parfois notre environnement personnel. Sinon, on risque d’être dépassé et, en quelque sorte, hors-jeu. Imiter la génération précédente ne suffit pas tellement ces changements sont fréquents et rapides.

3.     Le monde numérique en fournit chaque jour des exemples : de nombreuses activités ou démarches sont dématérialisées. Tant mieux pour celles et ceux qui prennent le train du changement, mais beaucoup se sentent oubliés et ont besoin, où ils se trouvent, d’être accompagnés. La période de la pandémie du Covid 19 a, d’une part, accéléré cette mutation digitale et, d’autre part, creusé ce qu’on appelle la fracture numérique, laquelle n’est pas que générationnelle ; notons qu’utiliser les réseaux sociaux ne signifie pas qu’on comprenne et sache utiliser à bon escient les outils numériques.

4.     Sans cesse, il nous faut prendre de nouveaux repères, s’actualiser, notamment dans le cadre des apprentissages : que ce soit pour l’orientation des jeunes à la fin du collège ou du lycée, ou pour évoluer professionnellement… alors que, parfois, on manque de visibilité. L’effacement de repères anciens et stables rendent la plupart des activités humaines moins prévisibles et donc plus incertaines. Cela, notamment, dans le champ de l’éducation pour les parents et dans le champ pédagogique, pour les enseignants, les formateurs et tous les pédagogues, qui parfois sont désarçonnés par les situations qu’ils rencontrent et par les réactions des apprenants.

5.     Il revient à chacun d’anticiper pour réduire l’incertitude lors des prises de décisions qui lui incombent. Mais être acteur n’est pas évident dans toutes les circonstances et parfois on est pris au dépourvu. L’injonction à piloter son existence, à être en continu responsable et exemplaire, est pesante et constitue une charge mentale qui peut être trop lourde ou même anxiogène. Et on préfère décrocher…

Diapo 6

Accompagner, une réponse pour faire face aux transitions, notamment en formation.

1.     Accompagner les personnes vulnérables ou les personnes en transition est une solution pour pallier les difficultés à s’adapter, à évoluer et passer au mieux les périodes charnières. Nous prenons la métaphore d’un randonneur expérimenté qui guide un novice sur un chemin escarpé. L’accompagnateur apporte un guidage, un soutien, une aide, sans, logiquement, se substituer à la personne accompagnée.

2.     Tout accompagnateur remplit une fonction pédagogique, plus ou moins formalisée, comme le suggère sur la diapositive, le pédagogue, l’apprenant et le brin à trois liens, symbolisant les trois fonctions pédagogiques qui sont reliées. Imagine-t-on un professionnel, dans les métiers de service adressés à autrui, comme le travail social, qui n’agisse pas en tant que pédagogue, pour viser la plus grande autonomie possible des personnes qu’il prend en charge ? On peut considérer que les enseignants, de la maternelle à l’enseignement supérieur, ont une fonction d’accompagnement des élèves et des étudiants, on pourrait dire idéalement de chaque apprenant, avec ses spécificités. Un accompagnement personnalisé de chaque apprenant serait une solution possible pour gérer de nombreuses difficultés d’apprentissage, mais une solution difficilement réalisable dans la pratique. Accompagner, c’est aussi une voie ordinaire pour aider tous les apprenants à progresser à leur rythme en leur offrant, quand c’est possible, un soutien ajusté: par exemple, quand on apprend à jouer d’un instrument de musique via un cours particulier.

3.     Nous pouvons mettre sous la loupe, à titre d’exemple, la formation professionnelle, avec l’apprentissage qui se généralise pour apprendre un métier : la figure du tuteur ou du maître de stage, reprenant et transformant la figure du maître-artisan, issue du Moyen-Âge, est bien celle d’un accompagnateur-pédagogue dans des apprentissages visés, face aux situations de travail. Des apprentissages qui se réalisent entre école et situation professionnelle en articulant théorie et pratique.

4.     Plusieurs termes concernant l’accompagnement sont voisins  : conseiller, consultant, parrain, sponsor, compagnon, coach, mentor. Chacun décline une facette du processus d’accompagnement.

Diapo 7

Au cœur de l’accompagnement, une tension entre deux logiques

1.     L’étymologie du mot accompagner nous aide à retrouver le sens originel : ad (= idée de mouvement) – cum (= avec) – panum (= pain). Soit, pour l’accompagnateur: « celui qui mange du pain avec » : il y a l’idée de communauté, de proximité et de soutien.

L’accompagnement est un processus qui combine deux logiques hétérogènes et complémentaires: une logique relationnelle et une logique pragmatique.

2.     Une logique relationnelle de transformation de la personne accompagnée : on vise une identité personnelle plus solide, un renforcement de la confiance en soi, de ses potentialités. Ainsi, l’accompagnement a une dimension interpersonnelle qui doit permettre une plus grande autonomie pour agir. Cela renvoie à des compétences communicationnelles et relationnelles chez l’accompagnateur, notamment des capacités d’écoute et une posture empathique, faite de bienveillance mais aussi d’exigence : tout cela est très proche des compétences relationnelles que nous avons décrites chez le pédagogue dans les modules de base.

3.     Une logique pragmatique qui va développer l’autonomie de la personne accompagnée, à travers des apprentissages formels ou informels, en fonction des situations. Cette logique pragmatique recouvre le registre didactique et le registre de l’organisation chez le pédagogue. L’accompagnateur donne des points de repères, explicite pas à pas, aide à conduire et à contrôler l’activité pour obtenir un résultat correct. On peut prendre le cas particulier, en formation par apprentissage, du tuteur qui montre, explique, écoute, fait faire, fait dire, contrôle, corrige, l’activité en situation de travail du tutoré pour qu’il devienne autonome et développe une posture réflexive. Notons que cela suppose que le tuteur soit un expert des gestes professionnels à maîtriser par le tutoré ; de même que l’accompagnateur doit posséder, outre des compétences relationnelles, des compétences sur les apprentissages à réaliser par l’accompagné-apprenant, qui rendent crédibles les conseils qu’il donne. Sinon, on tombe dans la situation à éviter : un pseudo-accompagnement !

Diapo 8

Quelques points de repères pour un accompagnement  réussi

1.     L’enjeu d’un accompagnement pédagogique réussi, c’est-à-dire un accompagnement qui soutient effectivement l’autonomie de l’apprenant, à travers le développement conjoint de ses compétences, de sa confiance en soi et de son rapport aux autres… cet enjeu n’est jamais gagné d’avance. On peut identifier 4 points stratégiques à prendre en compte.

2.     Des principes éthiques sous-tendent tout accompagnement, qui ne saurait se limiter à des conseils techniques : accompagnateur et accompagné ont chacun à prendre en compte la singularité de l’autre. L’accompagnateur, en position « haute » dans la relation doit être vigilant à ne pas se substituer à l’accompagné, à ne pas lui faire perdre la face et à rechercher ce que le philosophe allemand E. Kant appelle une attitude juste.

3.     Un cadre de référence partagé par l’accompagnateur-pédagogue et l’accompagné apprenant. Dans un contexte formel, comme en formation professionnelle par apprentissage, ce cadrage aura une dimension institutionnelle, incluant, outre le tuteur et le tutoré, l’employeur et l’école professionnelle : une convention, un livret d’accueil sont deux exemple de documents qui peuvent être utiles pour établir clairement ce cadre; dans un contexte plus informel, il importe, en fonction des situations, de se parler pour fixer quelques éléments de l’accompagnement, pour éviter tout malentendu, qui serait préjudiciable à la qualité de l’accompagnement : préciser les enjeux, les objectifs, les temporalités ainsi que les droits et devoirs de chacun, offre des sortes de balises utiles pour éclairer le chemin de l’accompagnement dans toutes les situations.

4.     Des espaces d’échange et de dialogue réguliers entre accompagnent-pédagogue et accompagné-apprenant : le diagnostic initial, les points d’étapes à l’initiative de l’un ou de l’autre permettront de garder le fil de l’accompagnement en procédant, autant que de besoin, à des ajustements pour sécuriser le cheminement commun et le cas échéant, les apprentissages visés. Cela invite l’accompagnateur à sortir de la zone de confort que lui procure son expertise sur l’objet d’accompagnement pour  adopter une réelle posture d’écoute des besoins exprimés, à s’adapter… Cela, tout en demandant des efforts ciblés chez l’accompagné, si nécessaire. La confiance se construit et se maintient au travers d’un dialogue franc et ouvert. Sans ces éléments, on risque de glisser vers un pseudo-dialogue où chacun évite l’autre ou bien une pseudo-rencontre où l’essentiel n’est pas abordé. On imagine bien que dans de tels cas, les apprentissages visés sont ralentis ou parfois ne seront pas atteints.

5.     Une prise de risque progressive et sécurisée vers l’autonomie pour l’accompagné : cela signifie que l’accompagnateur doit s’inscrire dans la zone d’autonomie prochaine de l’accompagné (voir module thématique: « Courants pédagogiques 3 ») : la prise de risque à faire seul est requise, mais pas sans filet, progressivement, avec un droit à l’erreur et des points de vigilance à identifier pour soutenir, pas à pas, les progrès attendus. Par exemple, lorsqu’on est dans une logique de conduite accompagnée pour préparer à l’examen du permis de conduire, l’apprenti conducteur est mis progressivement dans des situations de circulation de plus en plus complexes et il gagne, pas à pas, en confiance, grâce au soutien avisé et vigilant du conducteur expert assis à ses côtés qui le conseille et le guide.

Diapo 9

L’accompagnement en trois étapes

1.     Cette diapositive illustre de manière métaphorique le cheminement de l’accompagnement à travers l’image d’un chemin emprunté ensemble par l’accompagnateur-pédagogue et l’accompagné-apprenant. Un chemin bien connu de l’accompagnateur mais nouveau pour l’accompagné, un chemin possiblement semé d’embûches.

Dans la première étape, l’accompagnateur marche devant et l’accompagné le suit : l’accompagnateur indique à l’accompagné les points de repères, le prévient des pièges et des éléments à prendre en compte sur le chemin ; il prend le temps de l’écouter dans son cheminement ; il s’ajuste au rythme de marche de l’accompagné tout en s’assurant d’une progression correcte…. Et petit à petit, l’accompagné prend confiance, fait des progrès dans sa capacité à avancer de manière régulière et sécure.

2.     La personne accompagnée prend progressivement des points de repères pour ne plus avoir besoin d’autant d’indications et de guidage que dans l’étape initiale. C’est un début d’autonomie, symbolisé par le fait qu’accompagnateur et accompagné cheminent côte à côte. Le guidage s’assouplit, devient plus ponctuel. L’accompagnateur délègue, tout en contrôlant, une partie du pilotage à l’accompagné, qui, de manière sécurisée, prend confiance en lui.

3.     Dans cette dernière étape, la personne accompagnée chemine devant et l’accompagnateur le suit. Cela peut paraître paradoxal, mais cette situation permet à l’accompagnateur, qui reste vigilant et prêt à intervenir, de donner une large part d’autonomie mais avec la sécurité qu’offre une forme de contrôle : l’accompagnateur n’est pas loin. Cela précède la fin de l’accompagnement et le cheminement en autonomie complète de la personne accompagnée.

Diapo 10

L’accompagnement pédagogique : un engagement réciproque pour une rencontre gagnant-gagnant

1.     Pédagogie et accompagnement entretiennent des liens étroits mais ces deux notions ne se confondent pas.

Rappelons que, de notre point de vue, il y a une logique d’accompagnement dans l’action pédagogique, dans la mesure où le pédagogue, dans le cadre du registre relationnel, accompagne l’apprenant vers les apprentissages, mais l’action du pédagogue ne s’enferme pas dans l’accompagnement. Le registre didactique ou organisationnel participent de la pédagogie sans relever directement de la notion d’accompagnement.

Et à l’inverse, il y a une logique pédagogique dans tout accompagnement. Car l’accompagnement vise l’empowerment, c’est-à-dire le développement du pouvoir d’agir de la personne accompagnée pour lui permettre d’être plus autonome. Cela passe par des apprentissages ; et cela peut être, en fonction des situations, des connaissances, des habiletés, mais aussi l’apprentissage d’attitudes adaptées, en fonction des circonstances et, possiblement, une meilleure connaissance de soi. La dimension pédagogique n’est qu’une partie de la logique d’accompagnement.

La relation d’accompagnement se réalise pleinement lorsque les deux parties en présence cheminent et que la rencontre est équitable, au sens d’une relation gagnant-gagnant : chacun, à sa manière et en fonction de sa position, y trouve son compte.

2.     L’accompagnateur-pédagogue se caractérise par une posture humaniste, c’est-à-dire une posture qui met l’humain au premier plan. Cela se traduit par de la disponibilité et par une écoute active de la parole de la personne accompagnée. Cela se traduit aussi par une forme d’exigence envers autrui, qui est au fond, une forme particulière de bienveillance. L’accompagnateur-pédagogue met au service de la personne accompagnée son expertise pour lui prodiguer des conseils avisés et ajustés : il sécurise ainsi son cheminement pour développer son pouvoir d’agir, que ce soit en formation ou dans d’autres situations.

3.     L’accompagné-apprenant, de son côté, peut attendre aide et soutien de la part de l’accompagnateur-pédagogue lorsqu’il rencontre un obstacle sur son chemin, des éclairages appropriés pour dépasser des difficultés et progresser, devenir plus autonome. Cela n’est possible que via une relation de confiance qui donne une place à la personne accompagnée, la reconnaît. C’est en tout cas ce dont témoignent la grande majorité des personnes accompagnées, au travers de différents dispositifs. En pédagogie, c’est le cas d’une relation entre tuteur et tutoré dans le cadre d’un apprentissage.

Ressources

Modules suivants

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