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Pédagogie et apprendre (2 sur 2)

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Question

Les sciences cognitives ne s'intéressent qu'au fonctionnement biologique du cerveau.

Réponse

Bonne réponse

Les sciences cognitives s'intéressent au traitement de l'information par les personnes, à la fois sur le plan biologique et sur le plan psychologique. Voir diapo 4.

Réponse

Mauvaise réponse

Les sciences cognitives s'intéressent au traitement de l'information par les personnes, à la fois sur le plan biologique et sur le plan psychologique. Voir diapo 4.

2 / 5
Question

Le stockage et le rappel sont les deux aspects principaux du fonctionnement de la mémoire.

Réponse

Bonne réponse

Le stockage consiste en quelque sorte à ranger de manière structurée les informations perçues par le sujet et le rappel consiste à restituer ces informations stockées si la personne en a besoin. Voir diapo 7.

Réponse

Mauvaise réponse

Le stockage consiste en quelque sorte à ranger de manière structurée les informations perçues par le sujet et le rappel consiste à restituer ces informations stockées si la personne en a besoin. Voir diapo 7.

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Question

La mémoire de travail correspond à des informations stockées de manière durable.

Réponse

Bonne réponse

La mémoire de travail correspond à des informations stockées à moyen terme, dans le cadre de la résolution d'une tâche par exemple. La mémoire à long terme stocke des informations qui sont disponibles durant une période très longue. Voir diapo 8.

Réponse

Mauvaise réponse

La mémoire de travail correspond à des informations stockées à moyen terme, dans le cadre de la résolution d'une tâche par exemple. La mémoire à long terme stocke des informations qui sont disponibles durant une période très longue. Voir diapo 8.

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Question

On ne peut être à la fois "visuel" et "auditif" dans notre manière de traiter des informations.

Réponse

Bonne réponse

On peut avoir une dominante dans notre manière de traiter l'information (par exemple: "visuel"), mais on peut être aussi, dans une moindre mesure "auditif": les deux profils (visuels et auditifs) peuvent se combiner. Voir diapo 10.

Réponse

Mauvaise réponse

On peut avoir une dominante dans notre manière de traiter l'information (par exemple: "visuel"), mais on peut être aussi, dans une moindre mesure "auditif": les deux profils (visuels et auditifs) peuvent se combiner. Voir diapo 10.

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Question

Pour Howard Gardner, il existe 9 types d'intelligence.

Réponse

Bonne réponse

Pour Howard Gardner considère que plusieurs types d’intelligence caractérisent les humains, des intelligences qui, chez chacun, se combinent, se coordonnent, interagissent. Voir diapo 13 à 15.

Réponse

Mauvaise réponse

Pour Howard Gardner considère que plusieurs types d’intelligence caractérisent les humains, des intelligences qui, chez chacun, se combinent, se coordonnent, interagissent. Voir diapo 13 à 15.

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Module thématique

Pédagogie et apprendre (2 sur 2)

Diapo 2

Résumé et plan

1.     Résumé

Le cognitivisme est un modèle récent pour expliquer ce qu’est apprendre, à partir d’une dimension biologique (étude du cerveau) et d’une dimension psycho-sociale.

La mémoire est une fonction stratégique pour apprendre.

Chaque apprenant est singulier, par son profil perceptif-cognitif et par les types d’intelligence préférentiels qu’il mobilise pour apprendre et agir.

Les sciences cognitives confirment et précisent le rôle actif du sujet qui apprend.

 

2.     Le plan du module, détaillé sur la diapositive, présente le contenu qui se déroule de la diapo 3 jusqu’à la diapo 17. Les numéros entre parenthèses correspondent aux numéros des diapositives.

3.    Conseil

Pour profiter au mieux du module, vous pouvez regarder la diapositive, écouter le commentaire audio et lire le commentaire écrit. Pour lire le commentaire associé à la diapositive, cliquer sur l’icône comme indiqué, dans la partie « texte », à droite de la diapositive.

 

Diapo 3

Introduction

1.      Ce module thématique « Pédagogie et apprendre (2 sur 2) » vient à la suite du module thématique « Pédagogie et apprendre (1 sur 2) ».

2.     L’objectif est de donner au pédagogue, dont la fonction est de « faire apprendre », quelques points de repères actuels sur ce qu’est apprendre du point de vue des sciences cognitives.

3.     Difficile de restituer l’essentiel de manière succincte. Entre d’un côté rester général et accessible et d’un autre côté apporter des informations spécialisées au risque d’être trop technique. Le parti pris est de s’adresser à des non spécialistes.

En fonction de ses centres d’intérêt, chacun pourra approfondir le sujet à sa guise.

 

Diapo 4

Les sciences cognitives : un modèle récent

1.  Les sciences cognitives proposent un modèle qui intègre et dépasse les modèles antérieurs : transmissif, behavioriste, constructiviste et socioconstructiviste). Elles ont une approche qui combine deux dimensions.

2.  Une dimension biologique, avec notamment la place du cerveau et l’activité des neurones.

3.  Une dimension psychologique, sociale et culturelle, avec une place importante accordée aux  interactions avec l’environnement matériel et les autres personnes.

4.  Les sciences cognitives s’intéressent au traitement de l’information par le sujet, qui, ainsi construit ses connaissances et développe ses capacités à agir de manière pertinente dans les situations qu’il rencontre. L’information diffère de la connaissance et du savoir. Par information, il faut entendre des informations objectivables et quantifiables qui peuvent être stockées dans des supports matériels et restituées en cas de besoin.

5.    La connaissance est subjective et elle est propre à chaque personne : elle est le résultat du processus mental de traitement et d’assimilation de l’information objective. Ce processus est complexe et combine une forme de rationalité objective classique avec une rationalité subjective, notamment, des émotions, des valeurs, des croyances, des certitudes qui peuvent être vraies ou fausses. Le savoir a une dimension sociale, il est communicable, discutable alors que la connaissance est plus individuelle.

 

Diapo 5

Trois  remarques de base

1.     Apprendre est un processus de transformation à différents niveaux : ce processus permet à l’apprenant de modifier ses représentations antérieures, d’acquérir des connaissances qui lui permettent d’agir sur le monde, en fonction de ses buts.  Et ces modifications ont des effets sur le sujet qui apprend, par la prise de conscience réflexive qui participe à influer sur son identité.

2.     Un point important à garder en tête est que chaque sujet qui apprend ressemble aux autres et en même temps est différent des autres. Chaque apprenant se caractérise par des dispositions, des expériences ainsi qu’un profil cognitif et un profil émotionnel singuliers  => Cette remarque est à garder en tête par chaque pédagogue.

3.     Si le pédagogue est un médiateur au service des apprentissages de l’apprenant, chaque apprenant peut par lui-même, grâce à un effort réflexif, améliorer ses propres processus d’apprentissages : c’est ce qu’on désigne par métacognition. Autrement dit, apprendre est une compétence qui… s’apprend : cela concerne les enjeux de l’éducabilité cognitive, qui ouvrent sur des perspectives d’auto-adaptation à l’environnement, de développement du pouvoir d’agir et finalement, d’autonomie du sujet.

Diapo 6

Apprendre : facteurs biologiques de l’apprentissage

1.     Le cerveau est un organe complexe. Il est logé dans les os du crâne, et tient le rôle d’un centre de commande vital : il traite les informations, coordonne l’ensemble de l’organisme. Il contrôle la mémoire, la résolution de problèmes, la pensée, les sensations ainsi que les mouvements.

2.     Il est composé de l’hémisphère droit (logique rationnelle et analytique) et de l’hémisphère gauche (intuitif, imaginatif et global). Chaque hémisphère comprend 5 zones, elles-mêmes divisées en aires spécialisées, mais qui coopèrent et interagissent entre elles pour les actions complexes. Par exemple, le lobe frontal est le siège de la parole, du langage et du raisonnement, le lobe pariétal gère le repérage dans l’espace, les sens et la lecture, et le cortex s’occupe de la perception de soi, de la socialisation et prend en charge, pour partie, les émotions.

3.     Le cerveau comprend deux types de tissu :

  • La matière grise est principalement constituée de neurones qui comprennent un corps cellulaire (sorte de noyau) et de petites extensions (les dendrites). La matière grise gère notre activité sensorimotrice et notre activité cognitive. Les neurones, interconnectés entre eux, traitent et transmettent des informations par des messages électriques et chimiques.
  • La matière blanche est constituée par les axones : chaque noyau de neurone est prolongé par un axone qui permet la transmission des messages.

4.     Pour le pédagogue, ces connaissances sur le cerveau sont intéressantes mais ne sont pas directement opératoires. Les neurosciences, encore jeunes, commencent seulement l’exploration de cet organe qui, encore aujourd’hui, demeure assez mystérieux. Mais on peut penser que dans quelques dizaines d’années, dans le courant du 21ème siècle, on aura fait des progrès et que fonctionnement du cerveau sera bien mieux connu.

Diapo 7

La mémoire (1 sur 3). Focus sur une fonction cognitive stratégique 

1.     La mémoire, stratégique pour tout apprentissage, possède un versant biologique (dans le cerveau) et un versant cognitif (le traitement des informations). Elle regroupe deux aspects complémentaires et distincts : le stockage des informations et le rappel ou la restitution de ces informations.

2.     Le stockage consiste à « ranger » les informations, issues de l’étude ou de l’expérience. Ce stockage se réalise en utilisant la base biologique des réseaux de neurones, qui sont aussi un réseau conceptuel : par exemple, les connaissances stockées ou apprises dans un domaine précis sont interconnectées et organisées entre elles. Si ces informations sont nombreuses, c’est-à-dire si le réseau est dense et étendu, alors on construit une forme d’expertise dans le domaine considéré. Notre mémoire est essentiellement associative : les nouvelles informations sont reliées à d’autres informations qui ont déjà une signification pour nous ; cela facilite le stockage.

3.     Le rappel consiste à restituer, au moment où l’on en a besoin, les informations stockées. Plus le stockage en réseau est dense pour une personne et plus une information est utilisée, plus le rappel sera optimal c’est-à-dire précis et rapide.

Notons que les cartes conceptuelles sont un outil qui favorise le stockage et le rappel des informations.

Diapo 8

La mémoire (2 sur 3). Les trois types de mémoire

Sur le plan fonctionnel, on distingue 3 types de mémoire

1.     La mémoire immédiate, dite aussi mémoire sensorielle : elle correspond aux informations perçues par les sens (vue, ouïe, toucher, odorat, goût) et à leur laps de temps de disponibilité sur le plan cognitif: on peut répéter un numéro de téléphone lu ou entendu et le noter… mais pendant un temps généralement très court.

2.     La mémoire à court terme ou mémoire de travail : elle correspond à des informations disponibles dans une activité cognitive donnée : on peut mémoriser une liste d’une dizaine d’articles à acheter quand on fait nos courses à faire dans un magasin et ainsi réaliser cette tâche.

3.     La mémoire à long terme correspond à des informations stockées de manière durable : elle concerne des informations générales (par exemple : la Tour Eiffel se trouve à Paris, ou le nom d’un peintre célèbre) ou bien elle concerne des informations liées à l’expérience personnelle (par exemple, on se souvient d’un air de musique ou d’un vêtement qu’on portait pour une occasion spéciale). En fait, l’efficacité de cette mémoire à long terme, dépend d’une part de la structuration lors du stockage de ces informations et d’autre part de leur réactivation plus ou moins fréquente.

Diapo 9

La mémoire (3 sur 3)

1.     A la naissance, chacun bénéficie, par héritage génétique, de dispositions plus ou moins grandes et cela concerne la mémoire : c’est l’inné.

2.     Mais, on peut aussi, par expérience et entrainement, développer ses dispositions initiales qui sont un potentiel à mobiliser : c’est l’acquis. Ainsi, on peut cultiver sa mémoire en étudiant et au fil de ses expériences personnelles…Cela facilite les apprentissages et permet aussi d’augmenter sa confiance en soi et sa capacité à s’engager dans des projets et à réussir !

3.     Pour avoir une bonne mémoire, il convient de disposer d’une méthode efficiente, c’est-à-dire qui soit économe en temps et en énergie tout en étant efficace.

4.     Tout le monde n’apprend pas exactement avec les mêmes méthodes, parce que chacun n’a pas le même fonctionnement. Il est important, pour chacun de connaître les méthodes de mémorisation qui lui conviennent le mieux et, plus largement, de connaître son type perceptif-cognitif et son type d’intelligence, qui sont des manières préférentielles, pour une personne donnée, de fonctionner (mémoriser mais aussi  raisonner, résoudre des problèmes…) et donc d’apprendre.

5.     Il est important pour un pédagogue, de repérer le type perceptif-cognitif de l’apprenant, dans le diagnostic qu’il réalise de celui-ci. Cela afin de prendre en compte ces éléments dans les stratégies pédagogiques qu’il va lui proposer. Trop souvent, faute de bien se connaître lui-même, le pédagogue s’appuie, sans toujours en être conscient, sur son propre profil perceptif-cognitif et  son type d’intelligence, sans s’ajuster à ceux de l’apprenant. Ce qui constitue un filtre en quelque sorte invisible, qui nuit à la fluidité des apprentissages. Idéalement, le pédagogue va chercher à s’appuyer sur les types de fonctionnement de l’apprenant mais aussi à développer les types de fonctionnement qu’il mobilise moins volontiers mais qui peuvent  être  utiles pour les apprenants, pour faciliter  les apprentissages ou développer certaines compétences.  Par exemple, développer son esprit de synthèse.

Les diapositives qui suivent  présentent  différents profils perceptifs-cognitifs et les types d’intelligence.

Diapo 10

Les types d’intelligence

1.    Définir l’intelligence n’est pas si simple. L’intelligence caractérise-t-elle la capacité à apprendre ? Ou la capacité à s’adapter ? Ou encore la capacité à agir avec discernement et justesse ? À résoudre des problèmes complexes ? Est-elle individuelle ou collective ? Est-elle transmise ou acquise par chacun ? Et peut-on la mesurer ? Qu’appelle-t-on intelligence émotionnelle ? Entre l’intelligence humaine, l’intelligence animale et désormais l’intelligence artificielle, le problème n’est pas simple. Philosophes, psychologues et sociologues s’efforcent de nous éclairer à partir de leurs approches respectives.

2.     Howard Gardner propose une théorie qui offre un point de vue pluriel et considère que plusieurs types d’intelligence caractérisent les humains, des intelligences qui, chez chacun, se combinent, se coordonnent, interagissent. Cela est en lien avec les types perceptifs-cognitifs précédents. Ce qui fait que chacun a une forme d’intelligence unique, issue de son patrimoine génétique et que ses expériences vont pouvoir développer. Cela notamment à travers les apprentissages.

3.   Notons qu’ à l’école, deux types d’intelligence sont largement sollicités, aux dépens des autres : l’intelligence logico-mathématique et l’intelligence linguistique : on retrouve la prééminence des mathématiques et du français. Albert Einstein disait « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide. »

4.     Cela amène aussi le pédagogue à une certaine tolérance et une certaine modestie : tout le monde n’est pas doué pour tout, n’a pas le même appétit d’apprendre en fonction des connaissances à acquérir, n’apprend pas suivant le même rythme ou suivant le même chemin. Le pédagogue français Philippe Meirieu a proposé, à travers la notion de  différenciation pédagogique à l’école, des solutions pour les enseignants, des solutions qui s’efforcent de prendre en compte l’hétérogénéité des élèves.

Diapo 11

Les 9 types d’intelligence de Howard Gardner (1 sur 2)

1.     Le psychologue américain Howard Gardner identifie 9 types d’intelligences, qui sont autant de chemins pour apprendre et développer le potentiel de chacun. Ces 9 types d’intelligence sont brièvement énumérés ci-dessous, sans ordre hiérarchique. Rappelons que ces intelligences ne s’excluent pas mais se complètent.

2.      Intelligence logico-mathématique : elle concerne la résolution logique de problèmes, à partir d’une démarche claire (hypothèse, expérimentations, analyse). Elle s’appuie sur des relations régulières entre des principes et des faits et s’appuie sur le langage mathématique et l’abstraction.

3.      Intelligence linguistique : elle privilégie les mots et le langage oral (avec la rhétorique) et écrit (avec la linguistique, la synthaxe). La communication joue un rôle central.

4.       Intelligence kinesthésique : elle met en avant le corps et son expression, les mouvements, ainsi que le sens du toucher à travers par exemple la manipulation d’objets.

5.       Intelligence visio-spatiale : elle est caractérisée par les images mentales qui relient spatialement des éléments. Le sujet préfère un schéma pour comprendre, développe un sens de l’orientation solide et  est à l’aise dans son rapport à l’espace.

6.      Intelligence musicale : elle se manifeste par le fait d’être sensible aux rythmes, aux chants, aux mélodies, à l’accent des mots et la prosodie, c’est-à-dire la musicalité de la voix, les émotions qu’elle peut transmettre.

Diapo 12
Les 9 types d’intelligence de Howard Gardner (1 sur 2)

 

1.      Intelligence naturaliste : elle renvoie à la capacité à classifier et organiser, par un sens aigu de l’observation, notamment l’observation de la nature et plus généralement de l’environnement naturel et humain.

2.      Intelligence interpersonnelle : elle se caractérise par une facilité dans les relations sociales et la communication avec autrui.

3.      Intelligence intra-personnelle : elle concerne une bonne connaissance de soi (ses forces et ses faiblesses) ainsi que la capacité à être autonome et à se motiver, à connaître ses besoins.

4.       Intelligence spirituelle : elle est reliée au fait de se questionner sur le sens des choses et de la vie en général et de s’intéresser aux transcendances. Celles-ci concernent,  en philosophie, un ordre de réalité supérieur.

Diapo 13

Sciences cognitives et apprentissages

1.     Les sciences cognitives commencent à apporter des contributions concrètes à la pédagogie, contributions qui confirment des intuitions pratiques déjà mises en place par certains pédagogues. Par exemple, s’appuyer sur la résolution de problème pour aider l’apprenant à développer des stratégies cognitives, à acquérir de nouvelles ressources et à transférer ses apprentissages d’une tâche à une autre.

2.     Le neuropsychologue français Stanislas Dehanene propose d’asseoir l’activité d’apprendre sur 4 piliers stratégiques. Il valide ainsi ce que l’expérience de plus d’un pédagogue a déjà identifié, à travers par exemple les pédagogies actives,  la pédagogie de la maîtrise ou l’enseignement explicite (voir les modules thématiques « Grands courants pédagogique ».

Les 4 piliers sont les suivants.

3.       Focaliser l’attention sur la tâche

4.      Susciter et maintenir l’engagement actif

5.     Réguler de manière ajustée (ou feed back) pour corriger les erreurs

6.     S’entrainer pour consolider et « automatiser » les apprentissages

Gageons que dans les prochaines années, les sciences cognitives apporteront des éclairages inédits à la pédagogie, c’est-à-dire que la meilleure compréhension scientifique du fonctionnement du cerveau et de l’activité d’apprendre pourra soutenir les pratiques  pédagogiques qui visent à faire apprendre .

 

 

Diapo 14

Conclusion

1.     Les sciences cognitives renouvellent les conceptions de l’apprentissage. Ces travaux articulent une dimension biologique, avec les neurosciences et une dimension psychologique, avec la psychologie cognitive. Cette conception s’appuie sur notre fonctionnement biologique, cognitif, affectif, et notre nature essentiellement sociale, tout en respectant les multiples différences individuelles.

2.     Le regard est centré sur l’apprenant : son action, sa réflexion et la collaboration avec autrui sont les conditions essentielles à l’efficacité de l’apprentissage. On reconnaît le rôle actif de l’apprenant et le contrôle qui doit lui être laissé sur son activité. Cet auto-contrôle est partie prenante de l’efficacité des apprentissages et mérite d’être pris en compte par tout pédagogue.

3.     L’apprentissage ne peut être efficace que si l’apprenant s‘y engage activement et que cet engagement se maintient au long des apprentissages. Il importe que le pédagogue soutienne l’apprenant pour qu’il prenne conscience qu’il n’est pas un être passif qui subit ce qu’on lui propose d’apprendre mais qu’il est acteur, un acteur responsable et co-constructeur de sa réussite.

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